Pour ce faire, apprend-on du FMI, les autorités camerounaises ont pris l’engagement de limiter les contrôles intermédiaires dans le transport des marchandises en transit et à simplifier les formalités et procédures administratives pour le commerce transfrontalier. Ce qui aura l’effet de réduire le temps de transit portuaire des marchandises à l’import, à l’export ou en transit. En amont, le gouvernement veillera au bon fonctionnement du Comité national de facilitation des échanges (Conafe), instance participative et partenariale regroupant paritairement les acteurs publics et privés chargés de la facilitation des échanges.
Cet engagement formel du Cameroun auprès du FMI intervient dans un contexte où les transports de marchandises vers les pays de l’hinterland comme la République centrafricaine ou le Tchad se plaignent de la multitude de postes de contrôle présentés comme des poches de corruption par les camionneurs. Afin de dénoncer ces tracasseries, des camionneurs centrafricains ont observé un mouvement de grève le 22 février 2022. Ce qui avait conduit à la fermeture momentanée de la frontière entre les deux pays. Lors des contrôles, les transporteurs centrafricains ont déclaré qu’ils laissaient souvent des pots-de-vin allant de 15 000 à 25 000 FCFA, pour pouvoir rallier Bangui, la capitale centrafricaine.
Selon les syndicats des transporteurs, environ 78 000 camions sont opérationnels sur les corridors Douala-Ndjamena-Bangui. Ces derniers assurent le transport d’environ 340 milliards de FCFA de marchandises tchadiennes chaque année, contre 55 milliards de FCFA de marchandises centrafricaines transportées annuellement sur le corridor Douala-Bangui.
SOURCE : INVESTIR AU CAMEROUN
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