NIGERIA – Cacao : les USA suppriment les droits de douane sur les importations de cacao et les produits dérivés

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Le Nigeria est le 4ème producteur de cacao en Afrique derrière la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Cameroun. Dans le pays, l’industrie locale est à la peine aussi bien sur le plan de la transformation que celui de l’exportation.

Les USA ont décidé de supprimer les droits de douane frappant les importations de cacao et produits dérivés en provenance du Nigeria. C’est ce qu’a révélé Franklin Amao, membre du Conseil consultatif du Président américain pour la Gestion des Affaires en Afrique (PAC-DBIA), le 6 juillet dernier.

L’annonce a été faite au cours de l’inauguration du deuxième comité de travail national de l’Association des producteurs de cacao du Nigeria (CFAN) qui s’est tenu à Ado-Ekiti dans l’État de Ekiti. Selon le responsable, il s’agit d’une mesure incitative visant à stimuler la filière.

D’après les données compilées sur la plateforme Trademap, le pays de l’Oncle Sam est en effet le premier importateur mondial de cacao et produits dérivés avec des achats qui ont totalisé plus de 6,3 milliards $ sur le marché international en 2022.

De son côté, la filière nigériane a engrangé environ 680 millions $ de recettes grâce à ses exportations dont seulement 18 millions $ proviennent des USA, soit moins de 0,5 % des importations américaines.

Pour les observateurs, l’entrée en vigueur de cette nouvelle mesure est une opportunité pour la filière nigériane qui devrait renforcer les investissements dans la production et la transformation de la fève en vue de capter une plus grande part sur le marché américain. Au Nigeria, l’industrie du cacao doit cependant surmonter de nombreux défis pour améliorer ses performances à l’export.

Dans le pays, la production locale de la matière première stagne depuis plus de 5 ans autour d’une moyenne de 270 000 tonnes par an, notamment en raison du manque de soutien public, des difficultés d’investissement des planteurs et de la récurrence des phénomènes climatiques comme la sécheresse et les inondations qui touchent certaines zones de production.

Source – Agence Ecofin

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