L’opérateur télécoms a indiqué vouloir discuter avec le gouvernement actuel en vue d’obtenir des dérogations fiscales pour mener à bien la séparation de ses activités de télécommunications d’avec celles de services financiers.
Au Kenya, l’opérateur de télécommunications Safaricom veut bénéficier d’exonérations fiscales, parmi lesquelles, la taxe sur les gains en capitaux, passée de 5% à 15% en 2023, afin de mener son projet de séparation d’avec son activité de mobile banking M-Pesa.
Le média local Business Daily Africa, dans un article paru ce lundi 9 janvier, a exposé les craintes de Safaricom de se voir imposer le paiement de taxes en cas de scission avec M-Pesa, par la Kenya Revenue Authority (KRA), l’autorité en charge de la collecte des recettes fiscales pour le compte du gouvernement.
Peter Ndegwa, directeur général du géant est-africain des télécoms, avait clairement laissé entendre qu’il cherchera à obtenir des dérogations fiscales auprès du gouvernement dans le cadre de cette initiative. Sauf que, l’actuel président, William Ruto, a promis d’être rigoureux dans la collecte des recettes fiscales et a demandé aux responsables en charge de cette activité de veiller à ce que tout le monde paye. D’ailleurs, l’administration fiscale s’attend à collecter près de 500 milliards de shillings kényans (4 milliards $) d’ici juin 2023, et à porter à la hausse ce montant au cours des prochaines années.
Cette situation serait donc de nature à freiner, sinon entraver le projet de séparation de Safaricom d’avec M-Pesa. Rappelons que l’opposition au parlement kényan avait déposé courant 2017, un projet de loi appelant à la scission de Safaricom et son activité de mobile money. Cette séparation avait été motivée par des soupçons d’abus de position par Safaricom sur le marché kényan, et aussi l’octroi de services bancaires via M-Pesa, sans au préalable disposer de licences.
Alors que la demande d’exonérations fiscales de Safaricom est déposée, le conseil d’administration de l’entreprise n’a pas encore approuvé la scission des activités de télécommunications de Safaricom de ses activités bancaires. Toutefois, la direction de l’institution dit travailler en ce sens.
Source: agence ecofin
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