L’entreprise se garde de révéler les détails de la série de concertations qu’elle annonce. Mais l’on sait qu’elle va se tenir dans un contexte où des ex-employés du groupe forestier Rougier, par exemple, réclament leurs droits et arriérés de salaires. En octobre 2018, certains des 800 emplois qui avaient été licenciés suite à la faillite de la filiale ont manifesté bruyamment à Douala au siège de l’entreprise.
Pour rappel, le 14 février 2018, Rougier a annoncé qu’il était confronté à une situation difficile persistante au Cameroun. Son chiffre d’affaires en 2017 a subi un repli de 7,5% par rapport à l’exercice précédent. Par conséquent, la filiale camerounaise a mis son personnel en chômage technique général et a cédé ses actifs à la Société de distribution nouvelle d’Afrique (Sodinaf), contrôlée par l’homme d’affaires Camerounais Fabrice Siaka.
À en croire Rougier, les opérations de fermeture de la SFID et d’une autre filiale centrafricaine en 2018 ont conduit notamment à apurer totalement le passif bancaire en France de Rougier S.A. et de Rougier Afrique International. Ceci en bénéficiant d’abandons de créances financières. Ainsi, l’endettement financier net du Groupe, qui s’élevait à 56 M€ (36,7 milliards de FCFA) au 31 décembre 2016, s’est établi au 31 décembre 2019 à environ 19 M€ (12,45 milliards de FCFA), soit une baisse de créances de 24,3 milliards de FCFA.
Source: Investir au Cameroun
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