La société de capital-risque Equator réalise la clôture financière de son premier fonds dédié à la croissance durable en Afrique. Le fonds financera les entreprises en phase d’amorçage qui misent sur la technologie pour accélérer le développement durable en Afrique au sud du Sahara.
Un nouveau mécanisme de financement devrait accompagner les start-up dans leur croissance en Afrique au sud du Sahara. Il s’agit d’un fonds lancé par la société de capital-risque Equator qui annonce sa clôture financière avec la mobilisation de 40 millions de dollars. Le fonds est alimenté par la British International Investment (BII) le bras financier de la diplomatie britannique, l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète (GEAPP), la fondation de la compagnie pétrolière britannique Shell et l’investisseur d’impact Doen Participaties.
Les fonds mobilisés seront réinvestis dans les entreprises en phase d’amorçage et de série A, notamment les start-up qui innovent dans les secteurs clés tels que l’énergie, l’agriculture et la mobilité. Equator à l’origine de cette initiative a déjà investi dans plusieurs start-up en Afrique subsaharienne. C’est le cas de Roam, une start-up basée à Nairobi au Kenya, spécialisée dans la mobilité, notamment l’assemblage de moto et d’autobus électriques.
Equator a également financé SunCulture, spécialisée dans l’irrigation à l’énergie solaire, ainsi que Apollo Agriculture, Odyssey Energy Solutions. « Nous constatons un écart important dans le soutien aux jeunes entreprises entre la première vague de financement de pré-amorçage et l’afflux récent de capitaux provenant d’investisseurs plus importants et plus tardifs », affirme Morgan DeFoort, partenaire d’Equator et fondateur de Factor [e] Ventures qui accompagne le déploiement des activités du fonds en Afrique.
« Cela nous a amenés à identifier une opportunité spécifique pour Equator de fournir à la fois des financements et une assistance pratique aux entreprises de technologies climatiques en phase d’amorçage et de série A concentrées sur l’Afrique subsaharienne », ajoute-t-il. Afin d’accélérer le développement de ses activités en Afrique subsaharienne, Equator a ouvert des bureaux à Nairobi au Kenya, à Lagos au Nigeria, à Londres au Royaume uni et dans le Colorado aux États unis d’Amérique.
Source – afrik21.africa
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