La semaine dernière, le ministre égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables, Dr Mohamed Shaker, accompagné d’Alexey Likhachev, directeur général de la société russe Rosatom, a donné le feu vert au lancement de la construction de la centrale nucléaire d’El-Dabaa.
Il s’agit de la première centrale nucléaire d’Égypte. Elle sera construite dans la ville d’El-Dabaa, d’où elle tire son nom. La centrale sera composée de 4 unités d’une capacité de production équivalente à 1 200 MW par unité utilisant des réacteurs VVER-1200, l’une des technologies les plus performantes et les plus sûres à ce jour.
Les contrats pour la construction de la centrale nucléaire ont été signés en 2017 entre l’Egypte et la Russie, qui est représentée par l’entreprise publique Rosatom, qui construira la centrale nucléaire et livrera du combustible nucléaire russe pour l’ensemble de son cycle de vie.
« Le lancement de la construction de l’unité 1 de la centrale nucléaire d’El-Dabaa signifie que l’Égypte a rejoint le club nucléaire », a déclaré M. Alexey Likhachev.
Ce lancement intervient alors que l’Egypte est en pleins préparatifs pour accueillir la 27e conférence internationale sur le climat (COP27) en novembre 2022. Parallèlement, depuis le début de l’année, sous l’impulsion de son président, le pays multiplie les partenariats et les accords afin de développer son potentiel en énergies renouvelables et en hydrogène vert.
Cependant, à l’aube de cet évènement, le mix énergétique du pays reste très largement dominé par les énergies fossiles, notamment le gaz, le pétrole et le charbon. Miser sur le nucléaire civil qui émet relativement peu de CO2 peut l’aider à décarboner son secteur énergétique et atteindre ses objectifs.
Au niveau africain, une fois que la centrale nucléaire d’El-Dabaa entrera en production, l’Egypte rejoindrait l’Afrique du Sud qui est actuellement le seul pays africain qui produit de l’électricité à partir de centrales nucléaires. D’autres pays africains songent à développer des centrales nucléaires, mais les défis techniques, technologiques et sécuritaires sont encore trop importants.
Source : Agence Ecofin
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