La gestion RH, comme bien d’autres métiers, est confrontée à de nombreux défis en termes de digitalisation, et ce depuis plusieurs années. La crise sanitaire actuelle a eu pour conséquence d’accélérer profondément cette transformation digitale. La limitation des contacts physiques a en effet contraint les entreprises à recourir au télétravail et à procéder à la dématérialisation de nombreux processus. Les activités des entreprises ont dû s’adapter et trouver des solutions pour permettre aux salariés de rester en contact et de collaborer à distance. «Les DRH doivent actuellement faire face à un double défi», explique Michael Mohm, business development manager au sein de Microtis. «Le premier est d’accompagner des collaborateurs dans ces changements culturels, managériaux et organisationnels. Le second est celui de l’automatisation et de la dématérialisation des processus RH.»
Identifier les besoins
Chaque service RH, chaque entreprise étant différente, a adopté un mode de fonctionnement singulier. Les besoins en matière de digitalisation diffèrent en fonction des profils, de la taille, des processus ou encore de l’organisation de l’entreprise.
D’autre part, les possibilités offertes aux entreprises, et plus précisément aux services RH, de se digitaliser sont nombreuses. Il peut s’avérer complexe, pour un DRH, de déterminer par où commencer.
Dans un premier temps, il convient donc d’identifier les différents chantiers, les processus à digitaliser, et de déterminer les priorités. «Que souhaite-t-on faire? À quels besoins veut-on répondre? Quels bénéfices attend-on? La transformation digitale des services RH doit s’inscrire dans une démarche itérative, ou du moins progressive, avec une communication claire autour de ses objectifs et de son plan de déploiement», poursuit Michael Mohm.
Améliorer la performance des processus RH
Une fois cette analyse effectuée, il convient alors de rechercher les solutions pertinentes pour digitaliser vos processus RH au regard des objectifs et du plan de route que vous avez initialement définis. «Le choix des outils est l’occasion de repenser l’automatisation des processus RH et d’améliorer leur performance», explique le business development manager. «Il est important pour les différentes structures d’opter pour des outils qui concernent leur domaine de spécialité. Ces instruments doivent également être capables de s’intégrer les uns aux autres et permettre de déployer les projets en mode itératif, pour une construction brique par brique.»
La mise en place de solutions quick-win
Pour débuter, l’idéal est d’identifier les chantiers qui s’adressent à des populations restreintes mais qui sont susceptibles de rapidement générer des gains importants de temps pour le service RH et pour ses collaborateurs. Au cœur d’une démarche de transformation digitale des services RH, il s’agit d’abord d’identifier de nombreuses solutions quick-win à mettre en place. «On peut notamment citer la mise à disposition de fiches de salaire électroniques, l’amélioration du suivi de la demande de congé et de sa validation, la gestion numérique des certificats de maladie, la préparation du recrutement ou de l’intégration d’un nouveau collaborateur, la rédaction et la génération automatique de documents RH.» La centralisation des données, enjeu capital de la transformation digitale de la fonction RH, permet d’automatiser les flux et ainsi d’accéder à de considérables gains d’efficience organisationnelle.
Chez Microtis, nous pensons que les logiciels RH doivent avant tout être pratiques, fiables, ouverts et, évidemment, conformes aux lois luxembourgeoises.
«Chez Microtis, nous pensons que les logiciels RH doivent avant tout être pratiques, fiables, ouverts et, évidemment, conformes aux lois luxembourgeoises. Nos solutions s’interfacent, par exemple, avec des systèmes de comptabilité, d’ERP, de pointage ou encore de ‘learning management software’», explique Michael Mohm. Télétravail ou flex office, le temps et le lieu de travail ne sont plus les mêmes qu’avant la crise sanitaire et se gèrent différemment. Pour plus de confort, de transparence, de réactivité et de flexibilité, que ce soit du côté des ressources humaines ou du côté des collaborateurs, la digitalisation RH est incontournable.
Un frein culturel
Toutefois, malgré l’enjeu de la digitalisation de la fonction RH, de nombreux freins entravent encore cette transformation. «Le principal étant d’ordre culturel. Certaines organisations sont encore réticentes au changement. Une réticence que l’on peut notamment mettre sur le compte de la méconnaissance du digital et de ses possibilités», précise Michael Mohm. Nombreux aussi sont les dirigeants réticents quant aux coûts engendrés par une telle transformation, qu’ils considèrent comme colossaux.
Face à ces nombreux défis, Microtis, éditeur du logiciel Gesper, et ses consultants spécialisés dans l’implémentation entendent accompagner au mieux les entreprises dans la réussite de leur transformation digitale.
Source: paperjam.lu
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