Le kényan Apollo Agriculture lève 40 millions $ pour renforcer ses services aux agriculteurs

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L’entreprise technologique kényane Apollo Agriculture a annoncé ce lundi 21 mars sur sa page LinkedIn, la levée d’un financement de série B de 40 millions $, dirigé par SoftBank Vision Fund 2.

L’agritech qui utilise les données satellitaires et l’apprentissage automatique pour aider les agriculteurs à maximiser leurs profits prévoit de renforcer son activité sur son marché domestique à travers le recrutement de nouveaux talents et l’amélioration de sa technologie. L’entreprise fondée en 2016 entrevoit par ailleurs de poursuivre sa croissance sur de nouveaux marchés non encore dévoilés, à l’est et à l’ouest du continent.

« Nous sommes fiers de nous concentrer sans relâche sur les agriculteurs, et de construire des produits ayant le potentiel d’améliorer la vie de millions de personnes dans le monde », a commenté Apollo Agriculture. Cette opération intervient près de deux ans après sa dernière opération de levée de fonds. En mai 2020 en effet, l’entreprise avait obtenu 6 millions $ pour davantage investir dans sa croissance.

Pour elle, l’agriculture est un secteur crucial qui contribue à 26 % du PIB kényan, et emploie environ 40 % de la population. L’accès aux financements pour de petits exploitants agricoles kényans est l’un des freins à l’essor du secteur.

Apollo Agriculture entend se positionner pour accentuer ses prêts aux acteurs du secteur agricole tout en leur proposant de souscrire à une assurance afin de protéger leurs cultures contre des risques divers. Au-delà des prêts agricoles, il regroupe en une plateforme unique, un ensemble de services additionnels (conseils, intrants agricoles…) pour proposer une offre complète à des acteurs du monde agricole.

Dans un article paru en février 2019, le cabinet McKinsey a indiqué que plus de 60 % de la population d’Afrique subsaharienne est constituée de petits exploitants agricoles, et qu’environ 23 % du PIB de la région provient de l’agriculture. Pourtant, estime McKinsey, le potentiel agricole de l’Afrique reste inexploité, car le continent pourrait être 2 à 3 fois plus productif s’il intensifiait sa production.

 

SOURCE : AGENCE ECOFIN

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