Boudé au départ, le Cardiopad, tablette médicale d’Arthur Zang, fait une percée dans les hôpitaux du Cameroun

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À en croire Arthur Zang, qui précise que la production se fait uniquement sur commande, pour l’heure, 60 hôpitaux au Cameroun font chaque année l’acquisition de cet équipement, qui permet « de réaliser des examens médicaux (liés au cœur, NDLR) et de transmettre les résultats à distance, sans que le patient ait besoin de se déplacer en ville où se concentrent généralement tous les spécialistes du cœur ».

L’on est donc bien loin de l’année 2015, au cours de laquelle la première phase de production des premiers Cardiopad était bloquée, faute de financements d’un montant de 20 millions de FCFA.  « Le ministère de la Santé publique devait pourtant nous passer des marchés, en vue de l’équipement de certains centres hospitaliers. Nous comptions sur l’argent issu de cette transaction pour financer les derniers réglages », regrettait à l’époque Arthur Zang, dont l’invention, commercialisée à 2 millions de FCFA l’unité, semblait davantage avoir trouvé grâce aux yeux des spécialistes à l’extérieur qu’à l’intérieur de son pays.

Pour preuve, en avril 2016, le promoteur du Cardiopad confessait avoir commercialisé seulement 43 kits sur un total de 300, dont 50% au Gabon, et le reste distribué entre le Cameroun, l’Inde et le Népal. Mais, dès le mois de janvier 2017, la première commande de 20 Cardiopad émanant du ministère de la Santé publique sera réceptionnée par le ministre André Mama Fouda.

Depuis lors, l’intérêt des formations hospitalières locales pour cet équipement célébré par de nombreux prix internationaux semble ne plus s’arrêter. Et il n’est pas exclu que la pandémie de Covid-19 qui a boosté les services à distance ait contribué à accélérer la dynamique.

De bonnes sources, après le Cardiopad, Himore Medical peaufine la mise sur le marché de deux nouveaux équipements médicaux. Il s’agit d’un tensiomètre et d’un glucomètre, qui permettront non seulement de densifier la gamme de produits de cette entreprise, mais aussi et surtout de promouvoir la production locale de certains équipements médicaux.

Source: Investir au Cameroun

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