Afrique: investir sur la qualité des formations supérieures devient une urgence

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BearingPoint, une société européenne de conseil, vient de publier un rapport intitulé « Métamorphose » selon lequel 79% des multinationales françaises en Afrique recrutent des « Repats ».

Cette appellation désigne deux principaux profils à savoir : les personnes nées en Afrique qui ont fait des études à l’étranger et qui reviennent pour trouver un emploi, et les binationaux d’origine africaine qui reviennent s’installer sur le continent. Ces derniers représentent pour les entreprises une alternative.

En effet, ils ont l’avantage de détenir en même temps les « hard » et « soft skills ». Ils ont suivi une formation semblable à celle des expatriés, et en plus sont mieux accommodés aux réalités locales africaines.

Cette nouvelle tendance RH traduit le fait que les multinationales font difficilement confiance aux talents formés sur le continent. Pour Marion Navarre, directrice Afrique et Moyen-Orient du cabinet de recrutement Morgan Philips, cela est dû au fait que les diplômés locaux sont mal formés.

« Le problème le plus fréquemment rencontré réside dans l’inadéquation des formations diplômantes avec les impératifs de marché et les expertises, dont ont besoin les entreprises. Malgré une forte hétérogénéité à l’échelle du continent africain sur la question, certains pays ont encore des niveaux académiques faibles ou peu corrélés aux besoins des entreprises », a-t-elle déclaré dans un entretien réalisé dans le cadre du rapport.

Source: Agence EcoFin

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