ECONOMIE : Avec la ZLECAf, l’Egypte pourrait devenir une destination clé pour les fournisseurs africains de légumineuses

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 Sur le continent africain, les produits agricoles seront parmi les principaux bénéficiaires de l’intégration économique et commerciale au-delà des céréales déjà largement échangées entre pays.

En Afrique, la Zone de libre-échange continentale (ZLECAf) pourrait engendrer de nombreuses opportunités commerciales pour les pays producteurs de légumineuses. Alors qu’actuellement la majorité des fournisseurs comme le Nigeria, l’Ethiopie, le Malawi ou encore le Mozambique envoient l’essentiel de leur production vers l’Asie, l’Egypte apparaît comme un marché de choix dans la perspective d’une intégration commerciale à l’échelle du continent.

Le pays des pharaons affiche en effet l’un des taux de consommation les plus importants de légumineuses dans le monde. Il représente ainsi le premier importateur africain et le 7ème à l’échelle mondiale selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA).

Par ailleurs, la valeur des achats a progressé en moyenne de 4,2 % par an sur la période 2016-2020 passant de 320 millions $ à 356 millions $ d’après les données compilées par Trade Data Monitor (TDM).

Sous réserve d’une libéralisation tarifaire qui devrait concerner à terme 90 % des biens échangés entre pays, de la réduction des obstacles non tarifaires au commerce et d’une logistique optimale, les pays africains pourraient prendre des positions sur le marché égyptien des légumineuses.

Actuellement, le pays est principalement approvisionné par l’Australie, les pays de l’Union européenne et le Canada. Les principales catégories de légumineuses importées par l’Egypte sont les pois chiches, les lentilles, les fèves et les féveroles.

Source :  Agence Ecofin

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