Cette course au refinancement, qui pourrait s’expliquer par l’accroissement de la demande des crédits bancaires, survient cependant dans un contexte de resserrement de la politique monétaire dans la zone Cemac. En effet, afin de combattre l’inflation annoncée à 3,6% en 2022, soit 0,6 point de plus que le seuil de tolérance de 3%, la Beac a entrepris de réduire la liquidité dans les banques commerciales. C’est ainsi que le volume hebdomadaire de liquidité généralement mis à la disposition des établissements de crédit est successivement passé de 250 à 180, puis 160 milliards de FCFA.
Grâce à cette réduction de la liquidité bancaire, couplée au relèvement des taux directeurs décidé lors du comité de politique monétaire du 28 mars 2022, la Beac va rendre cette ressource plus coûteuse pour les banques commerciales. La banque centrale espère que cela va se répercuter sur le coût du crédit bancaire et restreindre ainsi son accès. Ce qui devrait réduire la création monétaire dans l’espace Cemac, souvent à l’origine de la hausse généralisée des prix que la Beac entend combattre.
Source : Investir Au Cameroun
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