Eco Numérique -BUSINESS : Petit vendeur à ses débuts, Mohamed Diallo Lamine est devenu le ‘’roi du téléphone’’ à Conakry

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En Guinée Conakry, Satina Holding est reconnu comme un des leaders de la vente de téléphones portables. Des appareils de marque, mais aussi des marques propres produites en Chine. L’entreprise a été fondée par Diallo Mohamed Lamine.

L’homme cumule 20 ans d’expérience dans la vente des produits électroniques. Il a débuté comme un simple vendeur dans les marchés de Conakry. Pour s’approvisionner, il allait au Mali ou en Côte d’ivoire, mais à la différence de ses congénères, il s’était résolu à devenir son propre fournisseur. Son sens des affaires lui a permis d’évoluer rapidement et de s’allier au Chinois Transsion Holdings.

Satina Holding emploie aujourd’hui plus de 120 personnes dans une chaîne de valeur qui implique des vendeurs, des transporteurs et des gestionnaires de stock. Son influence en termes de marché s’étend aujourd’hui à la Sierra Leone et au Libéria, des pays voisins. Diallo Mohamed Lamine ne veut plus se contenter de commercialiser des marques étrangères. Il s’est lancé dans la fabrication de téléphones, sous la marque « FELUX ».

Sur le site de l’entreprise, on peut remarquer que la première version n’est pour l’instant qu’un téléphone utilitaire. Mais lorsqu’ils sont interrogés, les ingénieurs de Satina Holding font savoir que leur marque s’est adaptée aux réalités de la Guinée. La batterie dure plus longtemps en raison d’un faible accès à l’électricité, mais surtout ces téléphones sont conçus pour capter les signaux réseaux, même les plus faibles. Une réflexion analogue est en cours pour la production de la version smartphone de FELUX.

Avec son entreprise, Diallo Mohamed Lamine vise un autre objectif. Celui d’implanter une usine de production de pièces détachées et d’assemblage en Guinée. L’essentiel des téléphones produits dans les pays de la région sont des marques coréennes ou chinoises. Une des initiatives les plus abouties en Afrique est celle de Mara Phones au Rwanda.

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