895 millions $ de ressources ont été mobilisés au profit de l’investissement privé en Afrique, apprend-on de plusieurs sources. L’opération la plus importante dans ce domaine est celle réalisée par SPE Capital Partners au profit de son premier fonds destiné à l’Afrique et au Moyen-Orient, soit un total de 258 millions $, pour un montant ciblé de 200 millions $.
« C’est une étape importante pour notre jeune entreprise. Nous sommes reconnaissants pour le ferme vote de confiance de nos investisseurs, dont le soutien indéfectible a été inestimable. L’environnement difficile dans lequel nous nous trouvons actuellement souligne l’importance d’investir dans des secteurs résilients et des entreprises de haute qualité », a déclaré Nabil Triki, associé gérant et PDG de SPE Capital, au moment de la finalisation de l’opération.
La deuxième plus importante levée de ressources financières pour le capital investissement a été réalisée par Africa Finance Corporation (AFC). L’institution basée au Nigeria a reçu un prêt de 250 millions $ du Development Finance Corporation (DFC), l’instance de l’administration américaine chargée du financement du développement international.
« Ce financement garantira la poursuite de nos objectifs à la suite de la pandémie de covid-19 qui a placé une plus grande responsabilité sur les institutions de financement du développement, dans leur stratégie visant à soutenir une reprise économique durable à travers l’Afrique », a fait savoir Samaila Zubairu, président et directeur de l’AFC.
La moindre mobilisation de ressources financières est essentielle pour une Afrique où les secteurs privé et public n’ont pas un accès facile aux marchés financiers et à celui des capitaux. En raison d’une taille importante de l’informel, il est aujourd’hui difficile de savoir avec précision quel a été l’impact économique et financier de la pandémie sur les entreprises africaines, ainsi que leurs besoins de ressources financières.
Au-delà de la mobilisation de ces ressources, les autres défis seront de trouver des opportunités de placement. De nombreux secteurs de l’économie ont besoin de ressources sur le continent noir. Mais les arbitrages des investisseurs sont dominés par la rentabilité et les possibilités de sortie d’investissement. La situation créée par la pandémie est venue compliquer ces calculs.
Source: agenceecofin.com
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